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Les Laffitte : La politique nuit aux affaires d'argent.

  1. La politique nuit aux affaires d'argent
  2. De l'apprenti charpentier au banquier
  3. Du banquier au gouverneur de la Banque de France
  4. Un engagement politique qui sert ses affaires
  5. De la faillite aux tentatives de renaissance
  6. Charles Laffitte, sur les traces malheureuses de son oncle
  7. Questions / Réponses
La politique nuit aux affaires d'argent

La politique nuit aux affaires d'argent

Si l'on peut classer les Laffitte parmi les grandes dynasties financières françaises, ce n'est pas en raison du nombre des membres de la famille qui ont exercé le métier de banquier, mais à cause du rôle singulier que l'un d'entre eux a joué dans le paysage politique de notre pays au XIXe siècle.

En effet, Jacques Laffitte réussit à bâtir un empire bancaire grâce aux liens étroits qu'il établit entre sa vie professionnelle et son engagement public. Défenseur de conceptions inhabituelles dans le domaine social chez les banquiers de son époque, il a cependant souvent le tord de confondre l'intérêt collectif et ses propres intérêts.

Il n'est donc pas étonnant qu'il se fasse de nombreux ennemis qui, lorsque ses affaires se détériorent, ne se prive pas d'accentuer ses difficultés pour l'acculer à la ruine.

De l'apprenti charpentier au banquier

De l'apprenti charpentier au banquier

Jacques Laffitte (1767-1844), originaire de Bayonne, commence sa vie professionnelle comme apprenti de son père, charpentier, qu'il quitte pour un emploi de clerc de notaire. Il travaille en même temps chez un négociant, Formalaguès, qui l'initie aux affaires de banque et d'assurance, en particulier aux techniques de changes qui le passionnent à un point tel qu'il crée, en 1784, avec quatre amis, une académie de commerce, afin d'initier de futurs négociants.

Alors qu'il a fait faillite, son employeur essaie de le faire embaucher par le puissant banquier de Paris, Jean-Frédéric Perrégaux, mais sans succès. Sans se décourager, Laffitte part pour la capitale et se rend, en avril 1788, chez le banquier suisse qui finit par accéder à sa requête et lui permet d'intégrer sa maison.

Nommé caissier quelques mois plus tard puis, en raison de son efficacité, commis aux écritures, il est d'autant plus apprécié qu'il s'est fait ouvrir un compte sur lequel il laisse les fonds dont il n'a pas besoin. Dès lors, son ascension chez Perrégaux ne va plus cesser,certainement servie par la fait qu'il couvre, pendant la Révolution, les activités interdites de son patron.

En effet, celui-ci continue de gérer la fortune de plusieurs nobles émigrés et est suspecté de venir en aide au gouvernement britannique en raison de relations étroites qu'il entretient avec plusieurs banques londoniennes.

A plusieurs reprises, Laffitte, dont on ne sait si il est complice de ces agissements, lui sauve la vie en cachant les livres de comptes juste avant les perquisitions de la banque. Au décès de son épouse, en 1794, Perrégaux retourne en Suisse et laisse Jacques Laffitte, devenu fondé de pouvoir, assurer la gestion de ses affaires.

Tout en adoptant une attitude prudente car il sait qu'il est considéré comme girondin, Laffitte fait gagner beaucoup d'argent à la maison et s'enrichit lui-même grâce à ses opérations d'arbitrages sur les changes dans lesquelles il s'est spécialisé. Il écrit même un essai sur la création des assignats et leur influence sur le commerce de banque.

Il lui faudra attendre la mort de l'associé allemand de Perrégaux, en 1806, pour accéder au capital de la banque.

Du banquier au gouverneur de la Banque de France

Du banquier au gouverneur de la Banque de France

Avec un autre banquier célèbre, le Couteulx de Canteleu, Perrégaux met au point les plans de fonctionnement d'un nouveau type d'établissement, une banque d'escompte, qui permettrait de prêter à la fois au gouvernement et aux négociants. Aidé de quelques confrères (Mallet, Delessert…), il réunit les fonds nécessaires à Bonaparte pour prendre le pouvoir, puis l'assumer.

Il est récompensé le 6 janvier 1800, moins de deux mois après le coup d'Etat du 18 brumaire, quand la Banque de France est créée et qu'il est nommé président du Conseil de régence. Dès 1802, Jacques Laffitte fait partie des deux cents plus gros actionnaires de la Banque de France. Quand Perrégaux disparaît, le 17 février 1808, il reprend sa banque, après avoir dédommagé ses héritiers, sous la dénomination Perrégaux, Laffitte & Cie.

La Banque deviendra, début 1818, la banque Jacques Laffitte & Cie, dont il est l'unique gérant. Ayant réussi à donner à son établissement une renommée mondiale et ayant déjà acquis lui-même une fortune importante, Laffitte devient à son tour régent, le 19 janvier 1809.

S'il profite dans ses affaires du contexte économique généré par la politique de Napoléon, ses relations avec l'empereur n'en restent pas moins difficiles. Par exemple, comme il cache mal son opposition, il est l'un des seuls régents à ne pas être nommé baron en 1810.

En guise de représailles, alors que la situation financière du pays se dégrade, Laffitte ne fait rien pour faciliter le placement d'un emprunt dont il a la charge l'année suivante. Son pouvoir à la Banque de France s'étend quand il est nommé gouverneur, le 6 avril 1814, par le baron Louis, nouveau ministre des Finances de Louis XVIII.

Une situation qui durera jusqu'en 1820, son opposition au régime conduisant alors le roi à le remplacer par Gaudin. S'il refuse toute rémunération pour cette fonction, Laffitte continue à diriger son établissement, sachant utiliser les décisions des pouvoirs publics, qu'il connaît avant ses confrères, pour réaliser de fructueuses opérations sur la rente et le change.

Ambitieux, Jacques Laffitte est aussi un vaniteux, ce dont il ne s'est jamais caché. Plusieurs exemples de sa vie personnelle en font foi. Ainsi, pour que son unique fille, qu'il vénère, atteigne le même statut social que la fille de son ancien patron, la duchesse de Raguse, il lui choisit pour mari le fils aîné du maréchal Ney, prince de la Moskowa.

Mais ses relations avec son gendre resteront détestables car il n'apportera jamais la dot promise. De même, il veut pouvoir rivaliser avec le patrimoine immobilier de ses confrères. Il achète, en 1818, à la veuve du maréchal Lannes, le château de Maisons-sur-Seine.

En 1822, devant rendre à son propriétaire les locaux du 11, rue de la Chaussée-d'Antin où il est installée sa banque, il acquiert l'hôtel de Laborde, rue d'Artois, qui prendra plus tard le nom de la rue Laffitte. Il devient ensuite propriétaire du pavillon de Louveciennes et de la forêt de Breteuil.

Un engagement politique qui sert ses affaires

Un engagement politique qui sert ses affaires

Fortune rapidement faite, Laffitte s'engage dans la vie politique à la fois pour assurer son besoin de reconnaissance et pour devenir encore plus puissant. Son opportunisme lui permet de traverser tous les régimes au cours de la première moitié du XIXe siècle en y jouant souvent un rôle essentiel.

Dès 1814, il participe, avec Talleyrand, à la capitulation de Paris qui évince Napoléon. La légende dit qu'il a acheté des sénateurs pour voter la déchéance de l'empereur. Celui-ci ne lui en veut cependant pas, puisque, après l'échec de son retour en France, il demande au banquier de l'aider à fuir et lui remet 4 millions de francs-or.

Peu après, pour s'assurer les grâces du nouveau pouvoir et accroître sa popularité, Laffitte répond seul à l'emprunt lancé par l'Etat pour payer les armées et l'indemnité de guerre due aux Prussiens… en utilisant une partie des fonds qu'il estime être les siens, mais que certains considèrent comme seulement «confiés».

Ses ennemis n'oublieront jamais cet épisode. Et l'histoire rattrapera Laffitte: après la mort de l'empereur en 1821, le comte de Montholon vient, au nom des héritiers, récupérer à la Banque l'argent et les intérêts qu'il a produit. Une longue procédure judiciaire est alors engagée, dont le jugement condamne Laffitte à rembourser 3 millions de francs en 1826.

Ce qui sera l'une des causes de ses ennuis financiers à venir. Il est élu, en 1815, député à la Chambre des Cent-Jours, comme représentant de la Ville de Paris, puis à nouveau les deux années suivantes sous l'étiquette de libéral, plutôt classé à gauche.

Ses deux combats principaux portent sur la liberté de la presse et la stabilité financière nécessaire aux banquiers, que Napoléon n'a pas su assurer. Cependant, il devient rapidement un opposant actif des Bourbons, bien que le roi soit son client. Ainsi, dès 1820, il s'élève contre la répression de manifestations de rue, combat l'expédition d'Espagne en 1823.

Il organise avec Lafayette, au sein de la secte de la Charbonnerie française, mais sans succès, plusieurs complots pour que le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe, qu'il a déjà soutenu financièrement lors de son exil, prenne la place de Louis XVIII.

Aux élections de 1824, après l'avènement de Charles X qui succède à son frère, Laffitte n'est pas réélu. Il lutte contre le nouveau pouvoir, député de Bayonne, puis de Paris en 1827 et, surtout, en juillet 1830. Les décisions de Charles X de suspendre la liberté de la presse et de réduire le nombre de députés conduisent à des émeutes et à la révolution de Juillet auxquelles participe activement le banquier.

C'est chez lui que se réunissent les opposants et qu'est prise la décision de faire appel à Louis-Philippe. Il est nommé ministre sans portefeuille, puis ministre des Finances et, le 3 novembre 1830, président du Conseil.

De la faillite aux tentatives de renaissance

De la faillite aux tentatives de renaissance

La consécration de sa nomination à la présidence du Conseil est, en fait, le début de sa déchéance. D'abord, sur le plan politique, ses décisions ne concordent plus avec les idées généreuses qu'il défendait jusqu'alors. Ainsi, il profite largement de la loi qu'il a fait voter en octobre 1830 et qui permet d'accorder des crédits publics aux entrepreneurs en difficulté.

Ensuite, sur le plan financier, il connaît de sérieux revers: comme il a négligé ses affaires, de nombreux déposants effectuent des retraits sur leur compte. Il doit demander le secours de la Banque de France, qui paie ses traites contre des hypothèques sur ses biens immobiliers.

Il veut démissionner, mais le roi lui demande de demeurer à son poste pour l'aider, lui achète la forêt de Breteuil pour 10 millions de francs. L'arrangement doit rester secret, mais il est rendu public accentuant les craintes sur la solidité de sa maison, sur laquelle ses confrères ne manquent pas de répandre des rumeurs désobligeantes. Sa fortune va s'effondrer en quelques jours.

Car il a sans doute trop misé sur l'immobilier et les terres et, contrairement aux idées qu'il prône, pas assez sur les investissements industriels. Abandonné par Louis-Philippe, il quitte sa fonction le 12 mars 1831. Il se consacre alors à la liquidation de sa banque, dissoute par anticipation le 18 janvier précédent.

Tout en réclamant, en vain, 3 millions de francs au fils Perrégaux qui était resté commanditaire de sa banque, Laffitte est incapable de rembourser un prêt de 6 millions de francs à la Banque de France. Celle-ci saisit et met en vente son hôtel. Une souscription nationale ouverte à son nom lui permet de sauver le bâtiment.

Il vend le château de Maisons à son frère Jean-Baptiste, qui lui doit sa situation d'agent de change, et le rachète rapidement à travers une opération discutable. Il démolit alors une partie du château, pour lequel il ne trouve pas d'acquéreur, pour récupérer des matériaux afin de lotir le parc, mais l'opération a peu de succès.

Il n'abandonne pas pour autant la vie politique, puisqu'il se fait élire, à plusieurs reprises jusqu'en 1842, comme député de l'opposition à Paris et à Rouen. En 1837, à 70 ans, il repart pratiquement de zéro en créant une nouvelle société, la Caisse générale pour le commerce et l'industrie.

La Banque de France, qui lui refuse à la fois l'appellation de banque et l'émission de billets, l'oblige à en faire un établissement de crédit qui servira de modèle aux banques de dépôts créées dans les années 1860.

Il a le temps de s'intéresser au début de la construction des chemins de fer, en particulier la ligne Paris -Le Havre, avec un arrêt à Maisons, que son neveu, devenu président de la concession de la ligne, baptisera Maisons-Laffitte.

Charles Laffitte, sur les traces malheureuses de son oncle

Charles Laffitte, sur les traces malheureuses de son oncle

Le comte Charles Laffitte (1803-1875) finit sa vie, comme son oncle, ruiné. Dans le domaine professionnel, c'est d'abord un banquier. Mais sa maison, la banque Charles Laffitte, Blount & Cie, créée en 1834, fait faillite en 1848. Le nouvel établissement qu'il fonde en 1851, la banque Charles Laffitte & Co. Ltd, dispose d'un capital trop faible pour jouer un rôle significatif dans le paysage financier.

C'est aussi un homme d'affaires. Adepte des idées de Saint-Simon, il prend une part importante dans le financement des chemins de fer (par exemple, à l'étranger, il obtient la concession du Cordoue-Séville). Il est présent dans plusieurs autres secteurs: il préside un moment la Compagnie générale d'éclairage au gaz de Cadix et Santarder, demeure longtemps administrateur des compagnies d'assurances La Réunion et Le Phénix, de la Société des hauts-fourneaux de Maubeuge…

En politique, proche de Guizot, il est député de Louviers de 1844 à 1848. Dans sa vie personnelle, il est surtout connu pour sa passion, les courses de chevaux. Fondateur en 1834 du Jockey-Club où il assume la fonction de trésorier, il est propriétaire du haras de la Morlaye, près de Chantilly.

Il est obligé de céder son écurie peu de temps avant sa mort, un jugement venant de le condamner à vendre ses biens pour payer ses nombreux créanciers. Avec Charles Laffitte disparaît l'une des dynasties financières qui a, sans aucun doute, le plus marqué l'histoire politique de notre pays.

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