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Les Seillière: Des banquiers industriels

  1. Des banquiers industriels
  2. Des fournisseurs des armées devenus banquiers
  3. La consolidation de la banque dans l'industrie textile
  4. Une participation accrue dans la sidérurgie et les chemins de fer
  5. Le développement des activités financières
  6. La montée en puissance des Demachy
  7. Questions / Réponses
Des banquiers industriels

Des banquiers industriels

La dynastie des Seillière présente plusieurs spécificités par rapport aux autres familles qui ont marqué le monde bancaire et financier du XIXe siècle. Catholique française dans un milieu à très forte majorité protestante et israélite et venant de pays étrangers, la famille n'est pas d'origine commerciale mais industrielle. Elle profite des ressources détenues par sa banque pour devenir l'une des pionnières du financement de la révolution industrielle.

En particulier, les liens qu'elle a su tisser avec de grandes dynasties de la sidérurgie lui permettent d'abord d'asseoir sa puissance puis de réaliser les adaptations nécessaires quand la situation économique l'exige.

Des fournisseurs des armées devenus banquiers

Des fournisseurs des armées devenus banquiers

Les Sellier, puis Seillier, avant de devenir Seillière, sont des officiers à la cour de Lorraine jusqu'à ce que François (1707-1749), installé à Saint-Mihiel, devienne négociant en laine. Ses enfants, Aimé (1742-1793) et Florentin (1744-1825), élargissent les activités familiales en tant que fournisseurs militaires en vêtements pour les troupes et en canons.

Pour ce faire, ils créent en 1776 une manufacture de drap à Pierrepont, dans l'arrondissement de Briey, près de Longwy, et obtiennent, de 1789 à 1795, le bail de la forge royale de Ruelle, en Charente, qui appartient au groupe dirigé par Ignace de Wendel.

Toutes ces activités sont liées à des opérations financières car, à l'époque, ce sont les fournisseurs des armées qui assurent les fonctions d'officier de finances publiques, collectant les impôts et assurant les besoins du Trésor, surtout en période de guerre, récurrente en Lorraine.

Les deux frères suivent des voies différentes. Aimé achète des entreprises en difficulté et les relance avant de les revendre avec profit. À la fin de sa vie, il délaisse le monde des affaires, achète une charge de garde du corps du comte de Provence, futur Louis XV111, et devient le premier receveur du district de Nancy.

De son côté, Florentin, qui sera anobli en 1814, s'installe en 1795 comme banquier à Nancy, tout en multipliant les participations industrielles. L'un de ses fils, Nicolas (1770-1844), part à Paris en 1798 pour y créer une antenne de la banque, rue des Moulins. Il veut profiter de la situation catastrophique des finances publiques qui oblige l'État à payer ses dettes en titres plutôt qu'en numéraire.

Il se spécialise donc dans le recouvrement des créances publiques détenues par les entreprises travaillant pour les armées, essentiellement des clients de la maison F. Seillière et Cie de Nancy dont il a la procuration et qui, de plus, lui laissent des fonds en dépôt.

Comme il dispose aussi de capitaux personnels provenant de l'héritage de sa mère, il peut accorder des prêts, se porter caution de marchés de fournitures militaires et escompter au profit du gouvernement les obligations émises par les receveurs généraux en avance d'impôts, Son frère François-Alexandre (1782-1850) le rejoint en 1805 et fonde avec lui en 1808 une banque installée rue Le Peletier, dans le quartier bancaire de la Chaussée-d'Antin.

Il en devient le chef quand Nicolas se retire des affaires, en 1815. Deux ans plus tard, la maison déménage dans un hôtel, au 54, rue de Provence, où elle demeure jusqu'en 1907, année de sa vente à la banque Mirabaud.

La consolidation de la banque dans l'industrie textile

La consolidation de la banque dans l'industrie textile

Davantage entrepreneur que financier, François-Alexandre s'implique beaucoup dans l'industrie textile, en particulier dans les manufactures familiales. Ainsi, il aide son oncle, Aimé-Benoît (1776-1860), propriétaire d'une filature mécanique de laine à Reims et l'un des principaux fournisseurs des armées sous l'Empire, par exemple en finançant la reconstruction de son usine, incendiée par les Russes en 1814.

De même, il est très proche de son cousin Benoît-Aimé (1801-1852), le fils d'Aimé-Benoît, qu'il nomme gérant de l'affaire en difficulté de son beau-père, John Heywood, pionnier de l'industrie textile vosgienne. Lui-même profite de la situation de son propre beau-père, receveur général de l'Oise, pour acheter une usine textile à Beauvais.

Avec toutes leurs usines (Pierrepont, Reims, Beauvais, puis Lyon, Lodève, Paris, Senones dans les Vosges), les Seillière, très appréciés pour la qualité de leurs produits, peuvent répondre avec promptitude à l'augmentation de la demande de l'Etat, par exemple lors de l'expédition d'Espagne en 1823, des campagnes d'Alger en 1830 et même encore d'Italie en 1859.

Quand le secteur textile connaît des difficultés, dans les années 1835, François-Alexandre reprend l'affaire de Benoît-Aimé, très endetté, qui vient à Paris travailler comme fondé de pouvoir chez son cousin. Cet épisode marque le début du déclin de l'aventure économique pour les descendants de la branche industrielle de la dynastie.

En effet, si le frère de Benoît-Aimé, Nicolas-Ernest (1805-1864), et les deux fils de celui-ci, Aimé (1835-1870) et Frédéric (1839¬1899), demeurent dans l'affaire jusqu'en 1873, la génération suivante voguera vers d'autres destinées.

Une participation accrue dans la sidérurgie et les chemins de fer

Une participation accrue dans la sidérurgie et les chemins de fer

La forte présence des Seillière dans la sidérurgie s'explique d'abord par leurs très anciennes relations avec la famille Wendel, à laquelle ils accordent longtemps des crédits. Ainsi, ils aident François, fils d'Ignace, à développer la fabrication d'armement de la forge familiale de Hayange et à acheter l'usine de Moyeuvre en 1811.

Par la suite, en 1846, ils prêtent à Charles pour l'équipement de la Société des hauts-fourneaux et forges de Stiring (qui deviendra la Société des fils de F. de Wendel) ou encore, à l'issue de la guerre de 1870, à la nouvelle société de Wendel et Cie pour construire l'usine de Joeuf qui se substitue aux sites de Hayange et de Moyeuvre, devenus allemands.

D'abord clients de la maison Seillière, les Wendel en deviennent associés, minoritaires en 1911, puis majoritaires. L'emprise des Seillière sur le secteur sidérurgique provient ensuite de la confiance qu'inspirent à François-Alexandre deux de ses employés, Adolphe et Eugène Schneider.

Le banquier leur confie la gestion de nombreuses affaires (organisation des fournitures à l'armée française lors de l'expédition d'Alger en 1830, exploitation des forges de Bazeilles, dans les Ardennes, achetées en 1831, gestion de l'entreprise textile de Benoît-Aimé…), avant d'en faire ses associés.

Aussi, quand les forges du Creusot des Wendel sont mises en vente après leur faillite, en 1836, c'est l'entreprise Schneider, Boigues et Seillière qui remporte l'adjudication. La société, devenue Schneider Frères et Cie, se développe rapidement en raison de la qualité de sa production de rails, de locomotives et de bateaux, et devient un client important de la maison.

La banque Seillière aide d'autres entreprises sidérurgiques, en particulier lors de la crise économique de la fin des années 1840, lorsqu'elle apporte sa caution à celles qui ont besoin du soutien de la Banque de France. Si leur contribution est insuffisante pour éviter la faillite, comme dans le cas des Devillez, dans les Ardennes, les Seillière récupèrent les terrains et les bâtiments, augmentant leur patrimoine foncier.

Les chemins de fer constituent le débouché naturel des entreprises sidérurgiques. Ainsi, même s'il n'est à l'origine de la création d'aucune ligne, François-Alexandre entre dans le capital de nombreuses sociétés ferroviaires. Il regrette de ne pas obtenir la Compagnie du Nord, attribuée aux Rothschild, car la ligne lui permettrait d'acheminer la fonte de Belgique au Creusot.

En revanche, son fils Florentin-Achille (1813-1873), qui épouse la fille adoptive (et sans doute adultérine) de son oncle Nicolas, associé de la banque en 1846 et gérant en 1850, devient un acteur important du secteur, essentiellement en 1852 avec la Compagnie des Ardennes et de l'Oise qui fusionne en 1864 avec la Compagnie de l'Est et dessert Beauvais, Pierrepont et Longwy.
Les crédits accordés aux secteurs sidérurgique et ferroviaire pour financer leurs investissements sont considérables: en 1866, les concours aux Schneider et aux Wendel représentent la moitié du total de l'actif de la banque. Ils l'obligent à réduire ses engagements dans les autres secteurs où elle est présente et à s'orienter vers une nouvelle politique.

Le développement des activités financières

Le développement des activités financières

Le baron Florentin-Achille poursuit le développement des activités industrielles de la banque dans le textile (une nouvelle filature est achetée près de Creil, à Cramoisy) et dans la sidérurgie avec un nouveau client, Krupp. Les activités purement bancaires (escompte, détention de titres, réseau à l'étranger) restent moins importantes que les activités financières.

En effet, Florentin-Achille, très saint-simonien, soutient les tentatives des Pereire: il les aide à fonder le Crédit mobilier, dont il devient administrateur, et il est présent dans tous les syndicats de placement de titres des sociétés créées parle nouvel établissement (chemins de fer autrichiens, Crédit mobilier espagnol…), ce qui lui procure des profits importants.

Il est très peu touché par la déconfiture des deux frères. De même, il participe à la création, en 1869, de la Banque de Paris, prolongement du Crédit mobilier, qui fusionne en 1872 avec la Société des dépôts et de crédit des Pays-Bas, pour donner la Banque de Paris et des Pays-Bas.

Mais sa situation personnelle devient délicate à partir de 1869 car il est poursuivi pour fraudes dans la fourniture de drap à la gendarmerie et la garde de Paris. Il finit par se suicider le 14 mai 1873.

La montée en puissance des Demachy

La montée en puissance des Demachy

Une nouvelle société, Demachy, R. et F. 5eillière, est alors constituée par les deux fils de Florentin-Achille, Raymond et François, présents dans l'affaire familiale depuis 1871, et Charles-Adolphe Demachy (1818-1888), entré à 18 ans chez les Seillière sur la recommandation du financier Ouvrard, client de son père, agent de change. Charles-Adolphe Demachy devient associé de la maison en 1857 et la dirige de fait.

En 1874, il est nommé régent de la Banque de France, au siège des Périer, fonction qu'aucun 5eillière n'a jamais exercée, bien que la famille eût toujours fait partie des deux cents plus gros actionnaires de l'Institut d'émission. La même année, son fils Charles-Amédée (1852-1911) devient associé après avoir passé dix ans en Argentine comme représentant de la maison.

En 1884, comme Raymond Seillière se retire, Charles-Adolphe Demachy reste gérant unique. A son décès, quatre ans plus tard, la banque Demachy et Seillière est liquidée. En effet, si la maison a traversé sans dommage les crises économiques et boursières jusqu'en 1882, la situation se détériore par la suite. Ses ressources proviennent désormais davantage des dépôts des clients que des apports des associés.

De plus, elle doit supporter des pertes importantes provoquées par des opérations hasardeuses, et jamais remboursées, par exemple des avances accordées à un emprunteur malveillant qui veut financer l'achat de viande en Argentine destinée à l'armée française ou une spéculation sur les métaux non ferreux qui se termine mal à la suite du krach sur le cuivre.

Une nouvelle société, Demachy et F. Seillière (Demachy et Cie en 1891), est créée. Charles-Amédée Demachy en est le gérant, jusqu'à son décès, en 1911. La nouvelle banque s'occupe plus de gérer des titres que de participer directement à des entreprises commerciales et industrielles. À la fin de sa vie, Charles-Amédée assume la présidence de la Banque de Paris et des Pays-Bas, des Chargeurs réunis, de Schneider, de la Banque de Maroc.

En revanche, il n'exerce aucune fonction dans le groupe Wendel. En 1911, les Wendel prennent le contrôle de la banque. Leurs dépôts sont en effet dorénavant dix fois plus importants que ceux des Schneider, alors que la proportion était inverse vingt-cinq ans plus tôt. Mais, dès 1915, la banque tonnait quelques difficultés.

Elle est d'abord obligée de régler plusieurs problèmes avec les Schneider: par exemple, Eugène Schneider et François de Wendel sont en concurrence pour un siège de régent à la Banque de France, Jœuf est occupée par les Allemands, tandis que Le Creusot participe à l'effort de guerre du côté français. Les Schneider ont même le projet, un temps, d'intenter un procès à la banque.

Celle-ci doit ensuite s'adapter à la crise bancaire financière du début des années 1930. Entrée en 1919 dans la Banque de l'union parisienne, ce qui lui a permis de participer à de nombreux placements de titres et d'assurer les financements dont les Wendel ont besoin, elle doit faire face en Europe centrale aux déboires de l'établissement créé par le groupe des Maisons privées protestantes.

Après lui avoir apporté son soutien, elle est elle-même obligée de faire appel à son actionnaire de référence, la famille Wendel. Après la Seconde Guerre mondiale, la banque Demachy et Cie voit la présence de la famille Wendel augmenter dans son capital.

Devant faire face à la fois à la crise de la sidérurgie et à l'évolution du système bancaire, elle change de statut pour devenir une banque classique de dépôt et de crédit. Plus tard, elle s'intègre à la banque Neuflize, Schlumberger, Mallet, qui sera reprise par le groupe ABN-Amro.

Les Wendel sont donc amenés à créer de nouvelles structures pour gérer leurs participations, aujourd'hui regroupées dans Wendel, issu de la fusion de la Compagnie générale d'industrie et de participation (CGIP) et de Marine Wendel, désormais dirigé pour la première fois dans l'histoire du groupe par un étranger à la famille, Jean-Bernard Lafonta, sous l'étroite surveillance d'Ernest-Antoine Seillière.

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